Les deux novellas se répondent dans la proximité des héroïnes, dans le bal sombre qu’elles mènent avec l’âge adulte, les tentations d’en finir, et par le sursaut d’énergie final. Restent les pêcheuses d’ormeau. On ne peut cesser de les voir plonger puis ressortir de l’eau en poussant un cri propre à chacune. Une signature en forme d’appel d’air, d’affirmation de soi. Avant qu’elles ne sortent de l’eau, se rhabillent gauchement derrière les rocheshow morers et rentrent dans les terres en tirant dans une carriole les coquillages récoltés. En regardant de plus près, June précise que les carrioles sont les poussettes des enfants des vieilles pêcheuses. Ce détail, que l’on imagine véridique, rend ces femmes proches à pleurer.